Gestion de patrimoine 2025 : conseils pour optimiser vos placements et votre fiscalité

Rédigé par Vincent Danis        Publié le 07/10/2025

Au travers de son partenariat avec Savinianne, société de conseil en investissements financiers, Gerep souhaite vous apporter des conseils utiles pour votre patrimoine professionnel et personnel.

Au programme de cette édition : une opportunité de marché, une incitation à agir en 2025 en tant que contribuable, et pour les structures disposant de trésorerie longue une solution de diversification à rendement élevé.

 

L’époque de la ruée vers l’or ?

En 2025, le contexte aidant, l’or retrouve tout son éclat de valeur refuge.

Le cours des mines d’or suit, mais avec retard. Avec un coût de production maîtrisé (l’énergie est basse) et le chiffre d’affaires accéléré par ce prix de vente imprévu, l’effet de levier sur les résultats est prévisible. La hausse 2025 n’intègre pas encore cette perspective.

En cet automne 2025, la tendance s’accentue, la baisse du dollar mène à la recherche d’autres valeurs refuges, de fait le scénario de l’année 2025 semble maintenant écrit.

Conclusion opportune à tirer pour vos placements : prendre ou renforcer une exposition à des fonds mines d’or par exemple sur votre assurance vie ou plan épargne retraite.

Ce n’est pas seulement une protection du reste de l’épargne mais bien un choix tactique de recherche de performance.

 

Dispositions fiscales 2025

D’ici quelques semaines, la France se dotera d’un budget 2026. Indépendamment de toutes considérations politiques, la charge de la dette conduira à des mesures générant des recettes complémentaires pour le trésor public.

Il semble donc opportun de ne pas remettre à plus tard ce que l’on pourrait faire aujourd’hui. Par exemple, de manière un peu plus importante qu’à l’accoutumée chercher à réduire l’imposition de ses revenus 2025 sur la base de règles connues. Toutes ne survivront pas. Cela supposer d’évaluer dans l’épargne disponible dont on dispose celle que l’on est prêt à rendre indisponible pour d’autres projets , pendant quelques années, puis de réfléchir à la meilleure manière de l’employer.

Les réponses seront différentes selon l’horizon de départ en retraite, la volonté de rester prudent ou de prendre un peu de risques, les autres projets de chacun pour apprécier la durée d’indisponibilité acceptable.

 

Parmi les choix

Pour réduire ses revenus imposables : utiliser et compléter les dispositifs d’épargne retraite accessibles au sein de l’entreprise par des versements volontaires ou prendre des initiatives personnelles en PER individuel.

Chacun retrouvera dans son avis d’imposition les disponibles d’épargne retraite accessibles dans son foyer fiscal et qui peuvent être facilement mutualisés.

Pour utiliser le plafond actuel de 10 000€ de réductions d’impôts, bien vérifier la part non utilisée par l’emploi à domicile notamment, parmi les solutions, une actualité : le retour à 25% de la réduction d’impôt pour les FCPI agréés en 2024 et 2025 pour des versements en 2025. Placement dynamique par excellence et avec des fortunes contrastées selon les millésimes, mais bien plus envisageable avec 25% que 18% d’avantage fiscal.  Le contexte s’y prête, beaucoup de PME cotées éligibles restent délaissées avec un retard de valorisation.

Solution à risque plus modérée, le placement forestier qui reste assez peu proposé notamment dans les réseaux bancaires alors qu’il bénéficie :

  • D’une croissance naturelle faible mais régulière et indépendante des déclarations de la Maison Blanche. Pour faire simple, un arbre pousse de 2% par an.
  • D’un rattrapage de prix en cours des forêts qui a conduit ses dernières années à une performance moyenne supérieure à 4% par an, une évolution amenée à se poursuivre pendant encore quelque temps
  • D’une lisibilité environnementale certaine pour ceux qui veulent donner du sens à leur épargne et comprendre dans quoi ils investissent : vous devenez copropriétaire de forêts
  • D’une réduction d’impôt de 18% sur le montant investi au titre du dispositif madelin PME le plus souvent choisi par les groupements Forestiers d’Investissement.

 

Point particulier trésorerie longue

Pour les structures disposant d’une part de trésorerie prévue pour rester placée plusieurs années, la baisse des taux courts va complexifier le réemploi des CAT (compte à terme) arrivant à terme d’ici 2026. Une solution de diversification existe avec des contrats de capitalisation proposés par des assureurs donnant accès à des sociétés civiles de placements immobiliers (SCPI) de rendement récentes.

Le raisonnement est simple : depuis deux ans, l’immobilier de rendement est en crise, ce n’est pas terminé, mais le marché est favorable aux acheteurs qui apportent une contrepartie à des vendeurs contraints. En portant son attention sur des véhicules investissant bien depuis deux ans, on accède à des rendements élevés (5% à 6% en contrat de capitalisation) avec en perspective des revalorisations futures de ces patrimoines très bien acquis.

L’assureur porte le risque de liquidité et définit par les modalités de référencement du support la manière dont il accepte ce risque et entend gérer votre sortie future.

L’accès au fonds euros dépend de la nature de la structure et se trouve généralement exclus pour les sociétés commerciales mais les alternatives existent. Le contrat peut être investi en complément notamment sur des fonds prudents traditionnels, disponibles en permanence.

Les fonds structurés sont toujours à la mode mais à bien sélectionner en étant vigilants sur leurs caractéristiques de frais et la nature des risques embarqués. Les situations de crise sont aussi des sources d’opportunités…

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Article écrit par
Vincent Danis

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