Boostez votre épargne salariale : les 5 grandes questions à se poser en 2026

Rédigé par Amadou Kasse        Publié le 25/10/2025

Épargne salariale, conformité, performance, simplification, optimisation, autant d’enjeux clés pour les entreprises en 2026.

L’objectif : donner des repères concrets pour évaluer la performance globale de ces dispositifs, assurer leur conformité réglementaire et renforcer la marque employeur.

 

L’épargne salariale en 2026 : un levier stratégique et encadré

Aujourd’hui, plus de 220,7 milliards d’euros sont investis dans l’épargne salariale en France et plus de 429 600 entreprises y participent selon l'AFG. Ce dispositif bénéficie d’un cadre fiscal et social attractif, mais aussi en constante évolution.

Depuis quelques années, plusieurs lois structurent le paysage :

  • Loi Pacte (2019) : simplification des dispositifs avec la création du PER (Plan d’Épargne Retraite).
  • Loi sur le partage de la valeur (2023) : généralisation de l’épargne salariale à toutes les entreprises de plus de 10 salariés.
  • Loi Industrie Verte (2024) : intégration d’investissements responsables, comme le label ISR par exemple et d’actifs non cotés dans les portefeuilles d’épargne. Les entreprises ont jusqu’au 30 juin 2026 pour se mettre en conformité avec ces nouvelles obligations.

 

5 grandes questions à se poser pour booster son épargne salariale

1- Suis-je conforme ?

C’est la première étape : vérifier le respect de ses obligations légales en tant qu’employeur.

Depuis la loi sur le partage de la valeur, toute entreprise de plus de 10 salariés réalisant un résultat supérieur à 1% de son chiffre d’affaires sur trois ans doit mettre en place au moins un dispositif de partage de la valeur : participation, intéressement, abondement ou prime de partage de la valeur (PPV).

De plus, dès qu’une entreprise compte au moins 50 salariés pendant cinq années consécutives, elle franchit un nouveau cap, celui de l’obligation de mettre en place un dispositif de participation. Cette mesure doit être instaurée au cours du premier exercice comptable qui suit cette période de cinq ans, c’est-à-dire l’année durant laquelle sont enregistrées l’ensemble des données financières de l’entreprise (souvent sur 12 mois, alignés ou non sur l’année civile).

A savoir : Les entreprises qui ne remplissent pas les critères, peuvent mettre en place la participation de façon volontaire.

Gerep accompagne les entreprises pour :

  • Auditer leur situation actuelle
  • Sécuriser leur conformité
  • et anticiper les obligations liées notamment à la loi Industrie Verte, sur les placements en actifs non coté et responsables.

 

2- Mon dispositif est-il optimal ?

Conformité ne rime pas toujours avec efficacité.
Cette étape consiste à vérifier la pertinence du dispositif existant, sa gestion financière et son coût social.

Depuis la loi Pacte, de nombreuses entreprises ont modernisé leur gestion :

  • Passage d’un article 83 à un PER obligatoire,
  • Fusion de plans (PEE, PERCO, PER collectif) pour gagner en lisibilité,
  • Réduction du forfait social et des frais de gestion.

Ces évolutions permettent une gestion simplifiée, une meilleure visibilité pour les salariés et des performances financières améliorées avec l’appui d’un expert.

 

3- La performance est-elle au rendez-vous ?

La performance réelle d’un dispositif ne se limite pas au rendement facial. Gerep analyse la performance nette, après retraitement de l’inflation et des frais.

Cas client :
Une entreprise affichait un rendement moyen de 1 % net sur 5 ans.
Après audit et changement de gestionnaire et optimisation de son offre financière, la performance réelle est passée à 4 % (en moyenne sur 5 ans), avec une économie de 104 000 € de frais redistribués aux salariés sur la même période.

Cette approche globale permet :

  • d’améliorer la rentabilité des placements
  • de diversifier les supports d’investissement
  • et d’assurer une valorisation durable de l’épargne des collaborateurs

 

4- Ma gestion est-elle simplifiée ?

Un dispositif performant doit aussi être facile à piloter. La centralisation de la gestion chez un seul opérateur permet :

  • un reporting unique pour les salariés,
  • une meilleure visibilité des placements,
  • une simplification administrative pour les services RH.

Gerep vous accompagne également dans l’intégration d’outils digitaux innovants :

  • un robot advisor pour que chaque salarié puisse définir son profil d’investisseur,
  • et un coaching financier personnalisé pour avoir un accompagnement humain des collaborateurs dans la compréhension des dispositifs et leurs choix de placements.

 

5- Mon budget est-il optimisé ?

Enfin, la cinquième question concerne la maîtrise du budget alloué aux dispositifs d’épargne.
Objectif : maximiser chaque euro investi tout en réduisant les charges sociales et fiscales.

Cas client :
Une entreprise est passée d’un taux de charge de 19 % à 9 %, soit 32 000 € d’économies par an, réinjectés dans les dispositifs existants (intéressement des dirigeants, mise en place d’un article 39 à droits certains, etc.).

Résultat : plus d’efficacité, moins de coûts, et une politique de rémunération différée plus attractive.

 

Gerep, un accompagnement global et responsable

À travers ces cinq questions clés, Gerep, en tant que gestionnaire et/ou courtier conseil aide les entreprises à :

  • mettre leurs dispositifs en conformité avec les dernières réformes,
  • moderniser et simplifier la gestion de l’épargne salariale et retraite,
  • optimiser les coûts et les performances,
  • et renforcer leur marque employeur.

L’épargne salariale n’est pas seulement un levier financier : c’est un outil stratégique au service de la performance collective, de la fidélisation des talents et du renforcement du dialogue social.

Bien conçus et pilotés, ces dispositifs permettent d’aligner les intérêts de l’entreprise et de ses collaborateurs autour d’objectifs communs de croissance et de pérennité.

Un accompagnement professionnel garantit ainsi non seulement la performance financière des dispositifs, mais aussi leur appropriation par les équipes, condition essentielle pour transformer l’épargne salariale en un véritable levier de motivation et de cohésion sociale.

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Article écrit par
Amadou Kasse

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