Partager
Les travailleurs non salariés constituent un ensemble très hétérogène. On y trouve des dirigeants d’entreprises, des artisans, des commerçants, de jeunes entrepreneurs, des professions libérales… Leur point commun : contrairement à 90% de la population active, ils ne sont pas salariés et, de ce fait, bénéficient d’une couverture sociale moins étendue. Des solutions complémentaires existent toutefois, avec des garanties de mieux en mieux adaptées à des situations et des besoins des plus variés.
Chez les TNS aussi, la complémentaire santé se généralise
Les travailleurs non salariés (TNS) bénéficient, comme les salariés, d’une couverture maladie de base. Comme les salariés, ils sont remboursés partiellement pour leurs consultations médicales, et quasiment livrés à eux-mêmes quand il s’agit d’optique ou de soins dentaires. Tandis que la généralisation de la complémentaire santé permet désormais à tous les salariés de bénéficier d’une couverture complémentaire minimale, il n’en va pas de même pour les indépendants. Ils ont, néanmoins, la possibilité de souscrire des assurances complémentaires à des conditions fiscalement avantageuses dans le cadre de la loi Madelin. D’autant que les offres les plus récentes répondent mieux à leurs attentes en matière de souplesse et de simplicité. Par exemple, les offres sélectionnées par Gerep proposent respectivement 6 et 8 niveaux de garanties, ainsi que des prestations innovantes telles que les téléconsultations médicales, ou divers services d’assistance qui leur permettent de sauvegarder leurs biens les plus rares : le temps et la sérénité.
Prévoyance : encore du chemin à parcourir
Si la complémentaire santé gagne du terrain chez les TNS, c’est beaucoup moins le cas pour la prévoyance, puisque seuls 60% des non salariés ont souscrit un contrat. Pourtant, l’inégalité entre les salariés et les autres est bien plus criante sur les gros risques couverts par la prévoyance : décès, invalidité, incapacité… Et leurs conséquences n’en sont que plus graves. Un arrêt maladie de plusieurs mois signifie généralement la fin de l’activité pour un indépendant et constitue une grave menace pour la survie d’une petite entreprise. C’est pourquoi les assureurs ont concocté des options telles que la garantie « homme clé » ou une prise en charge des frais généraux permanents de l’entreprise en cas d’arrêt de travail du dirigeant.
D’autre part, certains assureurs ont misé sur la simplicité pour séduire les TNS : adhésion en ligne avec effet immédiat, et questionnaire médical réduit à sa plus simple expression avec juste quelques cases à cocher. Mais, pour que les contrats santé et prévoyance demeurent réellement simples dans la durée, il est indispensable de recourir à un conseil personnalisé, et à une gestion réactive et de qualité. D’autant que la suppression évoquée du RSI, si elle ne remet pas en cause le rôle crucial des assurances complémentaires, pourrait néanmoins induire quelques évolutions réglementaires à examiner de près. Damien Vieillard-Baron
Article écrit par
Margaux Vieillard-Baron