Avantages sociaux : tout ce qu’il faut savoir

Rédigé par Margaux VB        Publié le 21/11/2022

Dans un contexte de pénurie des talents, proposer des avantages sociaux constitue un excellent moyen d’attirer de nouveaux candidats et de fidéliser vos talents. En améliorant la qualité et les conditions de travail des salariés, vous développez leur motivation. Alors, qu’est-ce que c’est ? Quel est l’intérêt pour l’entreprise ?

Avantages sociaux, qu’est-ce-que c’est ?

Définition

Les avantages sociaux sont proposés aux salariés dans le cadre d’une véritable stratégie d’attraction et de rétention des talents.

Selon les cas, ces privilèges sont intégrés, ou non, dans leur rémunération, exonérés de charges et d’impôts sur le revenu.

Les offres d’avantages sociaux font généralement partie de discussions au moment du recrutement du collaborateur, lors de l’entretien annuel ou au moment du prolongement de son contrat dans l’entreprise.

Une offre attractive d’avantages sociaux peut faire la différence aux yeux des talents.

En effet, ils représentent un complément de salaire non négligeable pour les collaborateurs.

Les avantages sociaux sont répartis en deux catégories, ceux qui sont obligatoires et ceux qui sont facultatifs. Quels sont-ils ?

Quels sont les avantages sociaux obligatoires en entreprise ?

Les entreprises doivent proposer obligatoirement certains avantages sociaux au personnel.

Depuis l’ANI du 14 juin 2013 (Accord National Interprofessionnel), les employeurs du secteur privé ont le devoir de proposer une complémentaire santé à tous les collaborateurs. L’entreprise doit participer au financement de la mutuelle à hauteur de 50% minimum. Le choix de la mutuelle d’entreprise et des garanties incluses incombe à l’employeur. Pour y voir plus clair parmi la multitude d’offres du marché, il peut se faire conseiller en faisant appel à un cabinet de courtage.

Quant à elle, la prévoyance obligatoire concerne les cadres de tous les secteurs d’activité. Toutes les tailles d’entreprises sont concernées, selon la convention collective des cadres de 1947 reprise dans l’ANI de 2017. Au minimum, elle doit offrir une garantie décès. Elle peut aussi couvrir les risques d’incapacité temporaire de travail et d’invalidité et de perte d’autonomie.

L’entreprise assure aussi la prise en charge de 50% des frais de transport publics engagés par le salarié pour se rendre sur son lieu de travail.

Enfin, la participation est obligatoire au sein des entreprises de plus de 50 salariés. Elle permet à l’employeur de verser une part des bénéfices de l’organisation aux collaborateurs sous la forme d’une prime versée directement ou sur un placement épargne.

Les avantages sociaux facultatifs

Parmi les avantages sociaux facultatifs, certains peuvent être financiers, d’autres en nature.

En effet, parmi les avantages financiers il y la prévoyance, obligatoire uniquement pour les cadres, peut être étendue à tous les salariés. Un accord collectif peut également la rendre obligatoire dans l’entreprise. Celui-ci fixe le panier de garanties minimales offertes par la prévoyance.

L’abondement correspond à une aide financière complémentaire de l’employeur sur le PEE ou PERECO des collaborateurs. Il permet à l’entreprise de bénéficier d’exonérations sociales et fiscales.

L’intéressement, quant à lui, constitue un outil managérial de motivation intéressant, puisqu’il associe les primes à des objectifs clairs et précis.

Les collaborateurs peuvent aussi bénéficier du CET (Compte Epargne-Temps). Celui-ci permet de cumuler leurs droits aux congés rémunérés ou de bénéficier d’une rémunération complémentaire.

La formation incarne un des avantages sociaux immatériels. Elle permet de maintenir l’employabilité des collaborateurs et leur adaptabilité face aux mutations du monde professionnel. Ce qui participe à leur fidélisation. La possibilité de télétravailler est un atout complémentaire.

Les avantages en nature font partie des avantages sociaux pouvant être proposés par l’employeur. Ils concernent des prestations, des biens ou des services tels qu’une voiture de fonction, un logement de fonction, un abonnement à une salle de sport ou encore du matériel informatique. Ces derniers doivent généralement être déclarés aux impôts.

La participation de l’employeur aux tickets restaurant doit être comprise entre 50% et 60% de la valeur du ticket préalablement définie.

Enfin, entre ces avantages facultatifs, l’employeur peut choisir de distribuer des bons cadeaux selon les occasions (PACS, Nöel, mariage…) ainsi qu’une participation au prix des chèques vacances. À partir d’un certain montant atteint, ces avantages sociaux sont soumis aux cotisations sociales.

 

Les intérêts pour l’entreprise

Les bénéfices de ces avantages sociaux pour l’entreprise

Dans un contexte de Grande Démission et de difficultés de recrutement en France, les entreprises éprouvent de plus en plus de difficultés à attirer de nouveaux talents. Cela touche particulièrement certains secteurs concurrentiels et sous tension.

Lors d’un recrutement, un ou plusieurs avantages sociaux peuvent donc peser lourd dans la balance et d’influencer la décision finale des candidats.

Les avantages sociaux représentent donc un levier d’attraction, mais aussi de rétention et de fidélisation des collaborateurs. Proposer à vos salariés de bénéficier d’un ou de certains avantages sociaux permet d’accroître leur motivation, de promouvoir un cadre de travail agréable et épanouissant (QVCT) tout en valorisant votre marque employeur.

Développer la satisfaction des collaborateurs permet de les transformer en véritables ambassadeurs de votre marque. Ainsi, l’organisation diminue son taux d’absentéisme, de turnover et améliore ses performances globales.

La mise en place d’un ou de plusieurs avantages sociaux est donc au service de l’image et de la compétitivité de l’entreprise.

Comment choisir les avantages sociaux à proposer ?

Le meilleur moyen de savoir quels avantages sociaux offrir aux salariés, c’est de leur demander quels sont ceux qui correspondent le plus à leurs besoins. En recueillant leurs suggestions, vous serez en mesure de définir leurs besoins et les attentes qu’ils ont en commun. L’entreprise peut, par exemple, diffuser un sondage ou un questionnaire pour demander aux équipes leurs avis concernant les avantages.

Les avantages sociaux collectifs doivent également définir des critères d’attribution précis. Ils s’adressent à l’ensemble du personnel. Néanmoins, l’employeur peut instaurer une liste de critères à respecter pour en bénéficier. Par exemple, l’ancienneté ou le nombre d’enfants du salarié.

Les avantages sociaux individuels, eux, concernent une catégorie spécifique de salarié, tels que les cadres. Ils peuvent être négociés par le salarié lors de son recrutement. Il est toutefois recommandé d’accorder les mêmes avantages sociaux à tous pour garantir une certaine équité entre les collègues.

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Margaux VB

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